*LA FILLE DU MIROIR* Cathy Borie* Éditions de la Rémanence* par Carole Emery*

 *Merci aux éditions de la Rémanence pour cette merveilleuse lecture en service de presse*

-La fille du miroir
-Cathy Borie
-Éditions de la Rémanence
-230 pages
-Roman, violences, drame, soumission

*Éditions de la Rémanence*

*Amazon FR***Amazon CA*

*Cathy Borie, FB*

Le commentaire de Carole : 
Charlotte a eu une vie plutôt tumultueuse. Elle est étudiante en psychologie cognitive et pour arrondir les fins de mois, elle décide de faire de la prostitution. Elle ne veut tout de même pas faire le trottoir, elle procède via les réseaux sociaux pour choisir ses clients. Une grossesse non désirée va changer sa vie. Naîtra un petit garçon qui fera le bonheur de sa mamie et de Charlotte. Un drame va survenir qui troublera la conscience de Charlotte. Elle craint que le bonheur ne l'ait quittée à jamais. Le hasard fera qu'elle connaîtra Martin. Il est client de l'endroit où elle travaille et il s'intéresse à elle. Elle hésite à accepter son invitation puisqu'il ne l'attire guère. À sa rencontre, sa vie va prendre un chemin tortueux dont elle se souviendra pour toujours. Les débuts de la rencontre seront paisibles jusqu'au jour où elle aménagera avec lui. Il l'isolera en la faisant prisonnière de sa propre maison. La détresse de Martin se transforme en violence insensée. Charlotte fuguera quand son corps ne pourra plus accepter les coups. Martin l'a démolie autant physiquement que moralement. Quand Charlotte, fait le bilan de sa vie, elle est convaincue que la vie lui inflige ces punitions pour la punir. Le thème de ce roman fondé sur la violence est une réalité difficile à comprendre. L'auteure a bien décrit les émotions des personnages. C'est une lecture troublante et addictive que je vous recommande. 

Résumé : 
Charlotte, victime des violences de son compagnon depuis plusieurs années, décide de fuir brutalement. Réfugiée à l’hôpital, sa prise en charge par des professionnels l’oblige à revenir sur son passé. Elle se remémore l’adolescente puis la jeune femme qu’elle a été, pour comprendre comment elle a pu en arriver là, à accepter l’inacceptable, et doucement, se reconstruire.