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*Merci aux Éditions Librinova ainsi qu'à Net Galley pour m'avoir donné l'opportunité de lire ce très bon roman en service de presse*
-Kiffer ça
-Eulalie Brenky
-Éditions Librinova via Net Galley
-184 pages
-Roman,couples, humour, famille, relations toxiques
Le commentaire de Nathalie :
L’héroïne du roman est une mère qui lutte contre la torture psychologique exercée par le père de ses enfants et qui en vient même à envier la vie parfaite de la famille de « Peppa cochon » son parcours est bouleversant, oscillant entre désespoir et espoir, alors qu’elle tente de préserver ses enfants et de retrouver sa propre liberté. Son combat est ponctué de rencontres salvatrices, de moments de douce folie et de soutiens inattendus, qui lui permettent de reprendre le contrôle de sa vie et de son esprit.
Le père des enfants, qui vit en permanence sur le sofa sans aucun respect pour personne, est un personnage oppressant, qui incarne la manipulation et la toxicité. Son comportement met en lumière les dynamiques destructrices des relations abusives et la difficulté de s’en extraire.
Autour de l’héroïne gravitent des personnages secondaires qui apportent une lueur d’espoir et de réconfort. Que ce soit les amies ou l’amant revenu dans sa vie, par hasard. Certains sont des alliés précieux, offrant un soutien émotionnel et une aide concrète, tandis que d’autres représentent les obstacles qu’elle doit surmonter comme malheureusement ses parents qui croient parfois ce que l’homme leur rapporte au lieu d’écouter leur fille.
Ce roman bouleversant explore la lutte d’une mère face à une relation toxique et à la manipulation psychologique. À travers une écriture fluide et immersive, l’auteure mêle habilement douleur et espoir, offrant une réflexion puissante sur la résilience et la reconstruction de soi. Les personnages, authentiques et nuancés, renforcent l’émotion du récit, tandis que l’équilibre entre humour et gravité donne à l’histoire une profondeur captivante. Une lecture marquante qui interroge les dynamiques familiales et humaines.
Résumé :
Il la quitte, mais il reste. Le canapé devient son territoire. Il ne lui parle plus qu’en grognant, la fusille du regard, la maltraite. Le ciel sans nuages de sa vie d’avant la hante. Elle sombre, elle rame, elle capitule, elle se débat, elle se noie, elle s’accroche aux mains tendues, s’en invente même, avec humour et légèreté. Elle respire parfois.
Dans Kiffer ça, Eulalie Brenky nous plonge dans la tragédie ordinaire d’une mère en proie à la torture psychologique exercée par le père de ses enfants et qui lutte pour les préserver. Entre rencontres salvatrices, douces folies et soutiens inattendus, saura-t-elle reprendre le contrôle de sa vie… et surtout de son esprit ?