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*Merci à Interforum Canada ainsi qu'aux Éditions Robert Laffont, pour ce service de presse*
-Propre
-Alia Trabucco Zeran
-Éditions Robert Laffont via Interforum Canada
-272 pages
-Roman psychologique, suspense, drame, domestique, meurtre
Le commentaire de Lynda :
Cette histoire va vous marquer et vous amenez à réfléchir.
Ce roman est un monologue ou encore une confession, celle d'Estela Garcia alors qu'elle nous raconte ce qui est arrivé pour elle.
L'histoire commence assez raide avec l'affirmation ''l'enfant est morte'' et à partir de ce moment, on veut savoir.
Nous sommes dans une famille Chilienne, Estela a été engagée 1 semaine avant la naissance de la petite fille.
Elle s'en est occupée pendant sept ans, sur tous les plans, et ce, jusqu'à ce qu'elle meure.
C'est une description complète, on pourrait même dire une autopsie de cette histoire.
On constate facilement comment Estela a été traitée.
C'est une analyse de cette société, des rapports entre les classes tellement évidente, trop évidente.
On ne sait pas vraiment, mais une chose est certaine, Estalla souffre d'une certaine folie, a-t-elle tué ? Est-elle responsable ?
On avance tout doucement et on se fait notre propre idée.
Que puis-je vous dire d'autres, c'est un roman intéressant, il faut se faire à cette forme de rédaction, où il n'y a personne d'autre qu'Estela, c'est elle qui parle, qui raconte, qui juge, qui analyse.
Malgré une plume anxiogène, j'ai trouvé certaines longueurs. Mais le récit est assez solide pour nous pousser à vouloir terminer et aller jusqu'au bout de l'affaire. Une histoire triste, poignante qui nous pousse à réfléchir et à nous demander !
Résumé :
Le monologue d`une domestique qui retrace, dans un récit lucide, impitoyable et brutal, les étapes menant au drame qui fera s'effondrer le décor d'une vie "propre".
« Je m'appelle Estela, vous m'entendez ? Es-te-la Gar-cí-a. »
La fillette meurt. Voici le fait par lequel Estela commence son récit. Estela, qui a quitté sa famille dans le sud du Chili pour la capitale où elle travaille comme employée de maison. Estela, qui s'est occupée pendant sept ans de la jeune victime, l'a bercée, nourrie, rassurée, grondée aussi. Qui connaît chaque étape ayant mené au drame : la chienne, les rats, les aveux, le poison, le pistolet. Chaque étape jusqu'à l'inéluctable.
Un roman psychologique haletant, angoissant et addictif, à travers lequel notre époque se dessine – une société fracturée par les rapports de domination et d'argent, où les uns vivent dans l'ombre des autres.
" L'une des voix les plus puissantes de la littérature chilienne actuelle. Délicieusement angoissant et addictif. " El País
" Époustouflant, tragique et essentiel. " El Mundo
" Un roman sans échappatoire. Acide, intelligent, bien construit et authentique. " El Diario
" Alia Trabucco Zerán a écrit un cauchemar envoûtant. Un portrait mordant et addictif de la pourriture que cachent les "bonnes familles". " Fernanda Melchor