*LA GRIFFE DU DIABLE* Roger Cantin* Éditions Alire* par Martine Lévesque*

*Je tiens à remercier les Éditions Alire reçu par l’auteur Roger Cantin pour ce service de presse*

-La griffe du Diable
-Roger Cantin
-Les Éditions Alire, Collection mitan
-124 pages
-Roman science-fiction, fantastique, horreur, fantasy littéraire, thriller

*Éditions Alire*

*Amazon FR***Amazon CA*

*Roger Cantin, FB*

Le commentaire de Martine :
Roger Cantin a osé réécrire une légende très connue au Québec, celle de La Chasse-Galerie. Cette légende et conte québécois a été créée par Honoré Beaugrand. Le folklore du Québec a vu beaucoup de ces trésors qui ont été réécrits, réédités, réinterprétés dans des versions écrites ou en versions imagées. Est-ce qu'ils nous en manquaient une nouvelle version ?
Cette version est celle de Benoit Larose, le chef cuisinier du camp de chantier. Il décide de raconter l'histoire d'un homme qui travaillait dans un chantier au cœur des pays d'en haut. Alexis Dubois et les hommes du chantier quittaient leur femme tout l'hiver, mais certains gars avaient de la misère à être de leur amour. C'est le cas d'Alexis, il s'ennuie de sa Roxane et pour s'occuper l'esprit, il se déchaîne à travailler jusqu'à être totalement épuisé et brûlé. Le contremaître du chantier révèle à Alexis qu'il sait ce qu'il peut faire pour aller voir sa bien-aimée, juste une nuit. Orgueilleux, amoureux et curieux, Alexis embarque dans le canot ensorcelé, l'allée se passe bien, mais le retour leur réserve une surprise que personne ne s'attendait.
Ce récit de La griffe du diable, Roger Cantin démontre une force sur les personnages en les détaillant parfaitement, en leur donnant une authenticité, une solidité et une intériorité. Il offre une nouvelle source de création pour les contes et légendes en approfondissant les personnages et leurs caractères sont bien définis, développés et bien ancrés dans l'histoire. Le choix d'utiliser le “joual” québécois permet de se situer dans un important moment historique et de nous situer géographiquement. Je me suis prise au jeu de lire à voix haute et j'ai adoré. Je crois que ce récit ferait un excellent roman audio, et même aussi une réalisation visuelle. C'est une lecture que je vous conseille, ne vous mettez pas de frein, parce que vous connaissez déjà très bien cette légende qui fait partie de notre patrimoine littéraire du Québec.

Résumé :
« Mais c’est-tu une histoire d’amour, La Griffe du Diable ?. — C’est ce que devient une histoire d’amour quand le Diable s’en mêle ! Retiens ben la leçon, mon gars : vaut mieux pas s’penser plus malin que le Malin lui-même. » . Ainsi commence le récit de Benoit Larose, le cook du chantier. S’il avoue volontiers que ses histoires sont souvent « embellies », celle-là, celle d’Alexis Dubois, le malheureux, le damné, il jure qu’elle ne l’est point, parce qu’il était là, qu’il a tout vu.. C’était il y a vingt ans, dans ce même chantier des pays d’en haut où les hommes peinaient tout l’hiver, loin de leurs femmes. Pour oublier sa belle Roxanne, Alexis travaillait comme dix, infatigable. Il a presque fallu lui arracher des mains sa hache pour qu’il vienne partager le souper du jour de l’An avec les autres. C’est dire s’il était vulnérable aux belles paroles de Baptiste Labrèche, le contremaître du chantier voisin, quand il lui a affirmé connaître un moyen de rejoindre sa belle, le temps d’une nuit… à condition de pas être peureux.. Piqué par l’orgueil, mû par le désir, Alexis saute dans la chasse-galerie derrière Labrèche. Mais si le canot magique les conduit bien comme promis à Saints-Martyrs-des-Damnés, ils risquent tous au retour d’aller au Diable !.