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*Je tiens à remercier Les Éditions Mains Libres pour ce service de presse*
-Quand tu pars
-Serge Lamothe
-Les Éditions Mains Libres
-78 pages
-Recueil de poésie, essai, absences, départ de l’être aimé, fragilité
Le commentaire de Martine :
Serge Lamothe est considéré comme le poète de la nuit. Celui qui observe, qui réfléchit et qui l'explore afin de laisser sa poésie faire son œuvre avec les différentes couleurs que lui révèle la nuit. Ce recueil de poésie porte une étude de l'ennui, de l'absence et du manque. Chaque mot met en scène le départ de l'être aimé, perdre son autre, ne pas voir et sentir l'amoureux.
En observant les étoiles, on se rend compte de ce que représente l'invisible. Le poète nous confie ses fantasmes amoureux, le temps est fou, la maison est vide et entreprendre de vivre en solo, de se détendre, de ne s'occuper que de soi, de se consoler de tout ce chambardement.
En terminant, on ne peut que souhaiter que la lumière soit tendre, réconfortante et chaleureuse pour que le cœur du poète puisse retrouver son entrain en redécouvrant le désir d'aimer, d'être aimé et de réconcilier. La plume de Serge Lamotte est sensible, sincère et honnête, ses propos sont pensés, intelligents et sincères, ce qui permet de garder un coeur ouvert pour pouvoir un jour partager des moments agréables.
Résumé :
Quand tu pars décline les multiples facettes de l’absence et dresse une collection de traces dans un herbier de sang. Conjuguant adoration, mélancolie et un certain humour, le poète semble chercher une forme d’apaisement, une manière de se réconcilier avec le départ de l’être aimé. Dans ce recueil fait d’autant de lumière que de nuits se côtoient des morceaux de soleil et des souvenirs phosphorescents ; chaque page évoque une beauté fragile et intemporelle.
quand tu pars
je me pose sur une planète inconnue
lui donne ton nom secret
l’imprécation des vagues
se brise sur les rochers
un oubli souverain
tout s’effondre
dans un bruissement d’ailes
Si l’ombre s’incruste et que le vent n’ose pas souffler, si le frigo frissonne et que le piano refuse d’être touché, si une brosse à dents rappelle le vide dans la banalité du quotidien; reste l’horloge en attente, avec les monstres qui demeurent tranquilles et tout le temps nécessaire pour apprendre la vie en présence de l’absence.
Une écriture ciselée et aboutie qui témoigne d’une grande expérience. Un créateur à suivre.
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