*LE DÉNUEMENT* Anne Genest* Éditions Stanké, Groupe Québecor* par Lynda Massicotte*

*Merci aux Éditions Stanké du groupe Québecor, ainsi qu'à Raphaelle pour ce service de presse*

-Le dénuement
-Anne Genest
-Éditions Stanké, Groupe Québecor
-168 pages
-Roman contemporain, peintre, oncologue, manque, création, réparation, amour

*Éditions Stanké*

*Amazon FR***Amazon CA*

*Anne Genest, FB*

*Québecor*

Le commentaire de Lynda :
Deux personnages principaux, Marius et Myriam, ils sont un couple, mais un couple à la dérive que je pourrais dire.
Lui peint, elle est médecin et se libère l'esprit en nageant.
Marius a perdu toute sa spontanéité pour son art, il recherche l'inspiration.
Et puis Marie va entrer en scène, mais même si elle ramène un peu d'inspiration à Marius, elle va disparaître, et Marius partira à sa recherche pour retrouver son inspiration et peut-être même sauver son couple.
On parle d'hier et on parle de demain, un peu comme si le présent lui n'était pas important. Marius va également s'intéresser à d'autres couches de la société, là où il y a un manque, et va essayer d'aider.
En fait cette lecture, qui se fait assez rapidement, nous parle du manque, du manque de quoi, et bien du manque de tout. La ville, les banques alimentaires dans ces temps difficiles, l'amour qui est et qui n'est plus.
Ce n'est pas facile pour moi de faire une chronique sur ce titre, pour la simple raison, que je n'ai pas embarqué du tout dans l'histoire. On dirait qu'il manquait quelque chose, les personnages n'étaient pas assez élaborés entre autres. Oui, c'est un court roman, qui à quelque part mérite quand même d'être lu. 

Résumé :
Ils s'appellent Marius et Myriam. Lui reconstitue les visages abîmés, elle répare les corps malades. Marius est peintre et épithésiste. Myriam, oncologue. Tous deux font face à des ruptures décisives qui bouleversent leur trajectoire.
Il peint dans l'espoir de regagner sa place auprès d'elle. Elle nage pour se libérer. Entre eux, une absence : Marie, femme marginale, modèle disparue. Pour achever sa série de tableaux – et peut-être reconquérir Myriam –, Marius part sur les traces de Marie. À travers le paysage urbain, de squats en banques alimentaires, il remonte le fil d'une disparition qui ébranle ses repères.
Le Dénuement interroge le manque sous toutes ses formes, explore les liens entre création et réparation, amour et émancipation, dans un monde où tout peut basculer.