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*Je tiens à remercier les éditions Hamac et Jane pour m'avoir permis de faire une lecture de presse de ce recueil*

-Noms fictifs 
-Olivier Sylvestre 
-Éditions Hamac – 2017 
-314 pages 
-Récits, toxicomanie, itinérance, maladie mental, centre de répit, intervention. 

Le commentaire de Martine : 
Olivier Sylvestre est un intervenant,  auprès des gens qui vivent avec une dépendance,  depuis une dizaine d'années. Il est conscientisé à une réalité que la société refuse de voir ou qui n'est pas assez honnête pour remarquer. Dans ce récit, il a pris position afin de donner une voix, afin de mettre, une personne derrière la réalité des ''puckés'' de la société. 
Certains textes m'ont marqué comme le pommier, le désert, Normal. Plusieurs des réalités qui hantent ses personnages, comme le malheur d'aimer les hommes, la tension de la liberté, le mensonge pour ne rien perdre, la prostitution, le besoin, le manque, le désir, les imperfections et la perfection. Des textes fictifs, qui m'ont énormément rappelé la réalité, cette réalité à laquelle l'auteur met des mots. 
Le récit est écrit avec différentes polices, ce qui est assez intéressant, cela relève la disparité des personnages et ses variations de langages. Un livre de plus de 300 pages qui m' a bouleversé, qui m'a amené à la réflexion, et qui m'a secoué. On peut voir dans les récits certains questionnements de l'auteur, on peut comprendre son cheminement d'intervenant et ses sentiments envers la personne qui est devant lui et qui a besoin d'aide. 
Ce récit est un coup de cœur qui vient prendre une grande place dans mon cœur, je conseille à tout le monde de lire ce livre afin de comprendre la réalité des gens qui vivent avec des addictions telles que les drogues, l'alcool et qui se retrouvent à demander de l'aide. J'ai dévoré ce bouquin littéralement. 

Résumé : 
Après dix années passées dans l'antre de la bête, un intervenant nous ouvre la porte de son centre de répit pour toxicomanes, avec sa sonnette stridente et sa vitre pare-balles, sa lasagne, ses larmes et ses espoirs fous, malgré tout. Au contact de multiples vies marquées par la rue, la consommation, l'abandon, Olivier nous entraîne dans leur univers déconstruit. Chronique fabriquée, mémoires imaginaires, impossibles chevauchées dans les rues de Montréal, ces récits sont ceux d'un intervenant à tout jamais transformé par les moments surréalistes qu'il a partagés avec ces êtres plus grands que nature, pendant un petit vingt-quatre-quarante-huit heures. Et de toutes les fois où il a reconnu une part de lui-même en eux.

Tag(s) : #RÉCITS, #TOXICOMANIE, #ITINÉRANCE, #INTERVENTION