*CEUX QUI CONTEMPLENT L'ABÎME* Patrick Ferrer* auto-édition* par Martine Lévesque*

-Ceux qui contemplent l'abîme 
-Patrick Ferrer 
-Auto-édité - 2018 
-277 pages 
-Roman policier, thriller 

*Je tiens à remercier l'auteur pour l'opportunité que j'ai de pouvoir faire une lecture de presse de ce nouveau roman*

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Le commentaire de Martine : 
Un très bon thriller qui est super bien mené avec des personnages qui portent une histoire qui souvent, peut passer inaperçu aux autres. C'est sur le fond d'une enquête policière sur des dossiers de crimes assez atroces et sordides. 

Cette histoire nous fait voyager entre le passé, la vie actuelle assez monotone, vers un futur assez drôle quelquefois. L'enquête nous amène entre Paris et Copenhague, avec des personnages attachants surtout pour moi Jibril qui m'a plu dès les premières pages, celui qui travaille sans faire de vagues au commissariat en nettoyant, mais qui écoute et va arriver à se démarquer grâce à sa détermination pour trouver une réponse concernant Malika. Malika qui a disparu depuis trois ans et que personne n'a recherché depuis quelque temps. 

L'intrigue nous fait entrer dans le jeu du bien et du mal, la raison de poser un tel acte, plutôt qu'un autre. L'auteur ajoute un côté fantastique dans son récit qui m'a vraiment plu, ce qui agrémente très bien le dénouement. Une lecture facile, un langage clair et concis avec un dénouement qui nous permet d'espérer une suite à ce roman. 

J'aime lire les romans de Patrick Ferrer dès le commencement, il m'interpelle et ça chaque fois, c'est des lectures captivantes. Pour tous les amateurs de thriller avec une petite dose d'humour, je vous le conseille grandement. 

Résumé : 
Un escarpin taché de sang. C’était tout ce qu’on avait retrouvé d’elle ; pas d’indice, pas de cadavre. Pour son mari, Jibril, c’était le début du cauchemar. 

Jibril al-Rahib est un homme discret. Au 36 quai des Orfèvres, où il officie en tant que « technicien de surface » après la tombée du jour, c’est à peine si les âmes en peine qui hantent ses longs couloirs le remarquent. Le 36, c’est un peu la seule chose qu’il lui reste d’un passé douloureux, la disparition de sa femme des années plus tôt dans des conditions mystérieuses. 

Aussi, lorsque pour rendre service à une jeune Danoise dont l’amie a elle aussi disparu, il doit endosser l’habit d’enquêteur amateur et plonger dans les dossiers de crimes sordides, il n’y va pas de gaîté de cœur. Est-il bien prudent, pour un simple balayeur, de vouloir défier le mal absolu qui rôde entre les pages de ces dossiers, et risquer ainsi de réveiller le spectre qui l’a une fois déjà privé de son âme ? Comme le disait Nietzsche avant de sombrer lui-même dans la folie : lorsqu’on contemple trop longuement l’abîme, l’abîme ne finit-il pas par vous regarder en retour ?