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*Je tiens à remercier les Éditions Triptyque et Le Groupe Nota Bene pour ce service de presse*

-Ennuagée
-Alizée Goulet
-Les Éditions Triptyque
-114 pages
-Recueil de poésie, troubles alimentaires, sentiments, amour

*Éditions Triptyque*

*Alizée Goulet, FB*

*Groupe Nota Bene*

Le commentaire de Martine : ♥ Coup de coeur ♥
J'avais hâte de lire le nouveau recueil de poésie de cette nouvelle poétesse, je peux vous dire que malgré le sujet abordé qui peut vous freiner à le choisir, je vous affirme que ces poèmes ne sont pas lourds, par larmoyants, pas dramatiques, ni le portrait d'une souffrance qui s'apitoie. Alizée Goulet nous amène à comprendre les sentiments qui dépassent le mal-être.
La narratrice tracera un portrait honnête sur les questions de son corps, de sa chair, de ses os, de sa faim, de ses sentiments, de ses relations, d'autres gens qui gravitent autour d'elle.
L'auteure reste connectée à la souffrance qui détourne le regard de l'autre, les besoins inassouvis et l'impuissance face à ce vide qui habite le mal-être de la souffrante. C'est un recueil touchant, émouvant et prenant qui, dépeint avec la prose d'Alizée Goulet, va en profondeur chercher la beauté. C'est une œuvre qui dégage de la sagesse et d'une maîtrise du sujet que peut démontrer seulement la personne qui est passée par ce chemin.
Un coup de cœur pour cette lecture, qui m'a permis de connaître la prose d'Alizée Goulet que je compte bien lire à nouveau.


Résumé :
Dans une langue dont le souffle court n’altère jamais la délicatesse, Alizée Goulet observe les troubles alimentaires à partir des brumes qu’ils produisent, dans ce brouillard épais où se mêlent les causes, les symptômes, les effets et les cures. Être ennuagée par la faim, c’est cultiver une position d’attente en habitant les espaces liminaux (sur la rive, au seuil des portes, à la surface des ombres et des os), pour que la souffrance qui voile tout n’arrive pas à troubler l’amour que l’on porte et l’amour que l’on reçoit. 
« Je n’ai jamais connu mon corps. À trop le freiner d’aimer, à le soustraire aux mains du monde, j’ai échangé ma vie contre des limites étranglées. Je me suis retournée, dans mes vêtements de vapeur, j’ai miné ma peau sans voir le vide que j’engendrais. Circonférence affolée, rétrécie sans fin, étouffée sans fin, je suis devenue ce trou en famine de vivre, débordant de peur. »

Tag(s) : #POÉSIE, #TROUBLES ALIMENTAIRES, #SENTIMENTS, #AMOUR, #QUÉBÉCOIS, #COUP DE COEUR, #MARTIN L