*PLACE MÉDARD* Roland Boudarel* Éditions Librinova* par Carole Emery*

*Merci aux éditions Librinova pour cette belle lecture en service de presse*

-Place Médard
-Roland Boudarel
-Éditions Librinova
-460  pages
-Roman, psychogénéalogie, secrets, relation amoureuse, les arts

*Éditions Librinova*

*Amazon FR***Amazon CA*

*Richard Boudarel, FB*

Le commentaire de Carole : 
Ce roman est un récit à la première personne, c'est-à-dire que chaque personnage principal y raconte son histoire en se référant explicitement à eux-mêmes. L’histoire est captivante et personnellement, je donnerai comme conseil de prendre tout son temps pour la lire afin d'en absorber chaque détail. Nous allons découvrir la Place Médard en France, mais nous allons aussi voyager en Italie et en Algérie. L’espace-temps est large, nous commençons l’histoire en 1862 pour la terminer à ce jour en 2023. Sans être sous forme d’arbre généalogique, nous allons découvrir l’histoire d’une lignée de femme qui ont toutes un point en commun malgré les générations qui les séparent. Elles ont toutes plus ou moins été en contact avec le milieu artistique, que ce soit le dessin, la peinture, la musique et même le théâtre, elles côtoient ce milieu de diverses façons. Le tout part de Gwenn qui rencontre Gibus qui sans son autorisation va faire son portrait, ce simple geste va lui apporter beaucoup d’inconvénients et surtout va changer sa vie à jamais. Que ce soit Valentine, Orane, Giulia Marianne ou Lucie, elles ont toutes eu qu’un seul enfant et en majorité une fille. La relation entre mère et fille est pratiquement inexistante, le côté maternel fait faux bond. La relation avec les hommes est difficile et parfois malsaine, chacune a une histoire amoureuse qui se démarque, mais malgré les différences, nous y trouvons un lien. Ce sont des dames qui aiment blesser les hommes, c'est quasiment une tradition pour les femmes de cette lignée. Un autre point qui les relie, c'est le sein, elles ont toutes un élément particulier qui va être marqué par cette partie du corps. C’est un roman dont j’ai de la difficulté à trouver les bons mots pour bien le représenter. Les événements se répètent d’une génération à l’autre, le mal aimé est très présent et l’autonomie des femmes est existante du début à la fin. L’auteur a une écriture qui nous captive par ses détails et la façon de bien exprimer les sentiments des personnages. Une lecture un peu difficile, mais qui vaut la peine d’être lu. 

Résumé :
Juillet 1890. Épouse charmante et respectable, Gwenn aurait dû naître, grandir et mourir dans son village du Finistère. Mais lorsque son chemin croise celui d’un artiste inspiré par Quimper, son existence chavire.
Alors qu’elle vend son lait sur la place Médard, cet homme admiratif, à qui elle n’a pourtant rien demandé, croque son portrait. Pour cet affront, son mari la marque au fer rouge. Sa vie et son avenir s’en trouvent transfigurés. Ses descendantes, porteuses d’un héritage tragique dont elles ignorent tout, ressentent cette histoire jusque dans leur chair. Pendant plus d’un siècle, de Quimper à Paris, Florence ou Sétif, le destin agité de ces femmes revient irrésistiblement à la fatidique place Médard.
D’une plume sensible et habile, Roland Boudarel nous peint le portrait profondément humain, empreint de fragilité et de douleur, de femmes, filles et mères troublées par le poids d’un secret qui traverse les générations.