*CE QU'IL NOUS RESTE* Erik J. Brown* Éditions ActuSF* par Martine Lévesque*

*Je tiens à remercier Les Éditions ActuSF pour ce service de presse*

-Ce qu'il nous reste
-Erik J. Brown
-Les Éditions ActuSF
-350 pages
-Jeune adulte, post-apocalyptique, survival horror, pandémies, regret, romance, homosexualité, science-fiction

*Éditions ActuSF*

*Amazon FR***Amazon CA*

*Erik J. Brown, FB*

Le commentaire de Martine :
C'est un roman du genre romance, aventure, postapocalyptique, dystopique, qui se déroule quelques mois après qu'un virus ait anéanti la majorité de la population humaine. Cet avenir dystopique est en fait basé sur des prémisses et des scénarios du monde réel, ce qui rend le cadre encore plus étrange et crédible. Notre expérience de la pandémie COVID-19 et la politique actuelle ont parfois rendu l'expérience de lecture troublante, mais elles ont donné une toute nouvelle dimension à l'histoire. Les quelques survivants sont marqués parce qu'ils ont vu, ce qu'ils ont dû faire, ainsi que toutes les personnes qu'ils ont perdues.
André est le seul survivant de sa famille, il s'enfuit du Connecticut vers le sud, jusqu'à ce qu'une malheureuse blessure le rende désespéré, il doit chercher un abri et des médicaments. Jamie vit dans une cabane dans les bois en Pennsylvanie depuis des mois, il a empilé des stocks, seul et en deuil de la perte de sa mère. L'histoire des deux garçons est adorable et douce et alors que leurs soupçons s'estompent, ils commencent à se réconforter l'un et l'autre, réalisent qu'ils ont besoin et veulent la compagnie et l'amitié de l'autre.
Andrew est sarcastique et méfiant du monde, ayant vu le pire en action. Il porte aussi la culpabilité qui lui pèse comme une enclume. Jamie est gentil et doux, ne peut pas se résoudre à chasser les animaux pour se nourrir et est légèrement confus par les sentiments qu'il ressent envers Andrew.
L'histoire a des thèmes lourds et sombres dans un cadre de survie (il y a la maladie, la mort, des corps, des êtres humains devenus tribaux, des gens seuls, des êtres perdus.), mais c'est aussi une histoire d'espoir et d'amour, avec de nombreux moments drôles et de l'humour qui brille même dans les moments les plus sombres.
C'est un excellent roman postapocalyptique avec une intrigue bien rythmée et des personnages intéressants. La romance à combustion lente entre les principaux protagonistes, ainsi que leur mission ensemble, ont poussé le roman au-delà de ce qui aurait pu être simplement une lecture effrayante à une lecture captivante. Incontournable ! Le livre est bien équilibré, le développement des personnages, la construction du monde, les relations, les interactions, le traumatisme, l'amour, chaque élément existe dans la quantité nécessaire pour créer le résultat parfait.

Résumé : 
Jamie vit reclus dans le chalet qu’il a un jour partagé avec sa mère. Depuis que la quasi-totalité de l’humanité a été rasée de la surface du globe par un virus, il l’a bien compris : la solitude est sa seule chance de survie. Mais lorsque Andrew débarque sur son perron, blessé, misérable et visiblement suicidaire, une autre vérité fait surface : il est incapable d’appuyer sur la détente. Pourquoi lui fait-il si spontanément confiance ?
Lorsque le danger les force à prendre la route, Jamie se méfie avant tout des survivants désespérés (et des fusils). Mais petit à petit, sa suspicion change de camp. Les incohérences dans le récit du passé d’Andrew se multiplient. Jamie a-t-il bien fait de renoncer à son isolement ? Quel secret cache Andrew ? Doit-il se fier à son instinct ou à ses sentiments ?
Erik J. Brown est basé à Philadelphie. Ce qu’il nous reste est son premier roman. Il instille de la fraîcheur et de la nouveauté au sein des récits de pandémie et mène avec brio l’alternance de points de vue, dans une histoire d’aventure poignante.