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-J'ai hérité de ton passé
-Cédric Charles Antoine
-Auto-édition, collection LordKarsen 2018
-350 pages
-Récits, enfance, mensonges, famille, héritage, manipulation, action.
*Je tiens à remercier Cédric Charles Antoine pour cette lecture de presse*
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Le commentaire de Martine :
Ce roman de Cédric Charles Antoine est assez passionnant, nous entrons dans un récit avec une famille, qui suite à un décès de sa maman, Caroline retourne en Normandie pour régler la succession. Elle va faire des découvertes concernant leur famille, des secrets, des mensonges, des révélations, des découvertes qui vont amener un éclairage nouveau à l'histoire de ses ancêtres, mais aussi à l'Histoire de la France.
Cette histoire est addictive, puis la curiosité est tellement grande que tu veux seulement découvrir de plus en plus ce que Cédric Charles Antoine a créé comme dénouement. Caroline est un personnage hyper captivant, on l'accompagne dans les dédales de ses émotions et de ses réactions face aux découvertes qu'elle fera. Est-elle capable de garder sa tête sur ses épaules et de garder une objectivité ? Pourra-t-elle calmer la colère, la peine et la honte et toutes les émotions négatives qu'elle va ressentir ?
Un roman qui nous présente des intrigues, des rebondissements et des mystères qui agrémentent bien ce suspense. Une écriture fluide qui se lit très bien, d'un auteur qui doit être lu puisqu'il manipule bien les mots et les rebondissements surprenants.
Je conseille cette lecture à tous les lecteurs qui aiment des récits avec un suspense, des moments historiques, des romans avec beaucoup de sensibilité et d'émotions.
Résumé :
La colère nourrit parfois l’espoir !
En avril 1983, un mois après l’enterrement de ma pauvre mère, alors que je nettoyais la maison vide de mon enfance, une modeste ferme normande bientôt vendue, j’ai reçu un étrange colis. Un manuscrit anonyme, tapé à la machine, relatait l’histoire détaillée du voisin, un patriarche autocrate, propriétaire du grand manoir, que j’avais très bien connu gamine.
La tentation était trop forte. Assise dans ma voiture, l’ouvrage posé sur le volant, j’ai dévoré le récit d’une traite. La première scène situait l’action au sud de la ville de Caen en juillet 1944, non loin d’ici… Quand j’ai refermé la dernière page, j’ai su que ma vie serait à jamais bouleversée, l’héritage de ma mère n’était pas celui escompté. Je me suis effondrée en larmes avant que la haine me submerge.
Mon combat, à défaut de sombrer, serait d’identifier l’auteur de ce brûlot, de rechercher les responsables et les autres victimes de cette odieuse manipulation. Moi aussi, j’étais une maman, alors j’ai convoqué ce passé reçu en confession… 37 années de mensonges