-L’Absolu et le café
-France Billand
-Librairie, Éditions Tituli, 2020
-402 pages
-Roman d’amour, récit de vie, portrait, psychologique
*Je tiens à remercier l’auteur France Billand pour ce service de presse*
Le commentaire de Martine :
Le protagoniste de ce roman est Arvo Pallas un joueur d’échecs professionnel, Arvo est un homme charismatique, intelligent et cultivé. Autour de lui, plusieurs personnages vont graviter et qui viennent soutenir l’intrigue, que ce soit par leur présence, leur échange et leur partage. C'est par tous ses personnages que l’auteur nous raconte l’histoire d’Arvo Pallas, cet homme qui a une vie malheureuse, douloureuse que ce soit personnelle, familiale, professionnelle et amoureuse.
C’est un récit que j’ai trouvé captivant, intrigant et dérangeant puisqu’il relate certains moments de l’histoire de l’Estonie, la guerre froide, le jeu d’échecs, un récit percutant qui démontre très bien tous les combats intérieurs que passe cet homme durant toute sa vie.
Une belle plume que je vous recommande, France Billand possède un grand talent de conteur puisque tout au long de ma lecture, j’étais convaincu de tout, un réalisme sans failles. Une lecture que je conseille à tous ceux qui aiment découvrir l’humain dans toute sa splendeur, la psyché, et le contexte social auquel l’homme doit s’adapter continuellement. C’est un magnifique tableau, l’œuvre d’une vie, celle d’Arvo Pallas.
Résumé :
Dès que son mal de vivre commence à l'anéantir, Arvo Pallas s'en va, fermant derrière lui les portes de ses vies antérieures. Arvo Pallas est le nom fictif d'un être intense dont la vie, bien réelle, reste énigmatique. Ce récit polyphonique le suit dans sa trajectoire douloureuse : l'invasion de l'Estonie par l'Armée rouge, les réseaux des services secrets pendant la Guerre froide, le rôle du jeu d'échecs dans cette nébuleuse, la flambée des mouvements contestataires puis leur extinction. Les femmes de sa vie racontent un combat plus intérieur. Mais quels que soient les éclairages, intimes ou pas, Arvo Pallas ne coïncide jamais avec les portraits que les gens dressent de lui.