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-Les souvenirs d'Évangéline
-Louise Tremblay d'Essiambre
-Guy Saint-Jean Éditeur
-432 pages
-Roman historique, famille, guerre, Montréal, quotidien
*Merci à Guy Saint-Jean Éditeur spécialement à Geneviève pour ce service de presse*
Le commentaire de Lynda : COUP DE COEUR!
Voici une autre tranche de vie de la série Mémoire d’un quartier. Pas besoin d’avoir lu la série pour comprendre ce roman, car il parle d’Évangéline, au début des années 1920 tandis que la série des 12 romans, commence avec les années 1950. Évangéline voulait nous raconter sa propre histoire et elle a bien fait, sa vie n’a pas été un long fleuve tranquille, détrompez-vous il y a eu des vagues plus ou moins grosses. Elle sera l’épouse de son beau Alphonse qui, habile de ses mains, va construire une belle grosse maison sur la rue de l’Impasse à Montréal. Deux beaux enfants Adrien et Marcel vont venir compléter la famille, malheureusement plus d’une fausse-couche va semer la tristesse dans le cœur d’Évangéline, elle devra faire le deuil d’avoir des filles. Ceux qui sont habitués au roman de Mme Louise Tremblay D’Essiambre savent que les imprévus dans les familles changent souvent les rêves en cauchemars et cette histoire n’en fait pas exception. Nous allons découvrir qu’Évangéline a du cœur au ventre et elle saura relever le défi de bien éduquer ses enfants et de ses doigts habiles, elle deviendra une couturière recherchée. Marcel lui donne un peu de fil à retordre, il a hérité du caractère bougon de sa mère ce qui fait qu’il y a souvent des étincelles entre eux. Tandis qu’Adrien est plus docile, il va quand même prendre une grosse décision qui va bouleverser sa mère. Encore une fois, l’auteure a su m’émouvoir avec son sens de la famille et son écriture magique qui donne l’impression que nous sommes assis dans la cuisine avec Évangéline. Chaque chapitre commence avec un petit bout de chanson de l’époque, c’est bien pensé puisqu’on découvre la passion de la musique pour Évangéline. Un petit bémol, le texte est composé d'un jargon québécois qui pourrait peut-être déranger, ça n’a pas été mon cas, mais je crains que si le roman dépasse les frontières qu’il soit difficile à déchiffrer. L’auteure a toujours une écriture fluide, on tourne les pages pour s’apercevoir que c’est déjà terminé, vous aimez l’auteure, vous ne serez pas déçu encore une fois, elle vous enchantera. Définitivement un coup de coeur pour moi!
Résumé :
Dans son cinquantième roman, la reine de la saga québécoise nous transporte dans la jeunesse d'Evangéline, l'aïeule de la fameuse série Mémoires d'un quartier, vendue à plus d'un demi-million d'exemplaires au Québec. C'est avec un immense bonheur qu'on prendra plaisir à découvrir ou à retrouver cette femme à nulle autre pareille!
En 1921, Evangéline, Alphonse et leur fils Adrien emménagent dans une maison que l'époux a construite de ses propres mains, la demeure idéale pour la grande famille dont rêve le couple. Mais le destin a d'autres plans…
Marcel, le second fils, le seul autre enfant qu'il leur sera permis de concevoir, leur procurera autant de joie que de soucis. Car autant Adrien incarne le calme et la joie de vivre, autant Marcel se révèle un enfant colérique et exigeant que seule la passion pour le hockey semble apaiser. D'autres épreuves attendent par ailleurs Evangéline, qui se découvrira une force et des ressources insoupçonnées pour prendre soin des siens.
Au fil du temps, les différences entre les deux frères continueront de s'accentuer et de les séparer, alors que plane jusqu'à Montréal la menace d'une guerre dans les vieux pays. Comment Evangéline parviendra-t-elle à vivre sereinement son quotidien au milieu d'autant de tourments?
Avec des personnages colorés et plus vrais que nature, cet antépisode de la série best-seller Mémoires d'un quartier nous invite, à coup d'émotions et de revirements, à traverser deux nouvelles décennies au coeur d'une famille désormais légendaire.