*Merci aux Éditions Hashtag ainsi qu'à Sandrine Martinez attachée de presse, pour ce service de presse*
-Les miroirs de l'ombre
-Jean-Paul Daoust
-Éditions Hashtag
-90 pages
-Récit, recueil, enfance, fin, poésie
Le commentaire de Lynda :
J’avais déjà lu cet auteur, et je peux dire que j’ai été contente de le retrouver!
Ce récit est à mi-chemin entre le recueil de nouvelles et le récit auto-biographique. Très petit nombre de pages, donc il se lit rapidement, mais c’est un recueil qui sera à relire, je suis certaine qu’il y a des choses que je verrai différemment.
L’auteur nous parle de plusieurs thèmes qui se rattachent à lui, son adolescence, les agressions sexuelles dont il a été victime enfant. Il nous parle de l’amour, du décès de son père, et surtout sur les années qui défilent pour lui.
À quelque part, on pourrait dire que ce récit est triste, du moins, j’ai ressenti une certaine tristesse, mais bizarrement, ce n’est pas triste, il nous ouvre son cœur et son âme, nous partage ses propres pensées, qui ne peuvent faire autrement que de nous pousser vers nos propres pensées.
Pas facile d’en parler, le mieux c’est vraiment de le lire, ce que je vous conseille vraiment.
Résumé :
Un poète se tient, immobile, devant un miroir, à la fois gouffre et porte ouverte sur son passé. L’assaillent alors une multitude de souvenirs – la mort tragique du père, la mère inconsolable, l’enfance volée… –, qui constituent le fil d’Ariane de son existence, empreinte de mélancolie. Devant tant de réminiscences, la pensée de l’auteur butine, louvoie, se rétracte, s’envole. Comment ordonner le chaos ? À cette question, Jean-Paul Daoust propose comme réponse celle qui a toujours été son alliée : la poésie. Recueil-bilan dans lequel l’écrivain exorcise tous ses démons, y compris le vieillissement, Les miroirs de l’ombre est l’œuvre d’un styliste de grand talent qui, à l’instar d’Alice dans le célèbre conte, traverse tous les miroirs pour mieux révéler le réel.