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*Merci aux Éditions Librinova et Net Galley pour m'avoir donné l'opportunité de lire ce très bon roman en service de presse*
-Il faudrait interdire les rencontres
-Monika Lou Faupel
-Les Éditions Librinova
-267 pages
-Policier, suspense, campagne, médecin légiste, attentats, police, enquêtes, crime
Le commentaire de Nathalie :
Un roman qui nous transporte dans le monde du théâtre, des cloches d'église en passant par les Maoris et la série The Killing.
Quel est le lien entre eux, un homme l'inspecteur Max Madani.
Pris entre le départ de sa femme et la conversion religieuse de sa fille, il se voit devoir enquêter sur le meurtre du directeur de théâtre, Rémi Sommer, retrouvé sur scène, décapité.
Il devra rencontrer beaucoup de monde pour essayer de démêler cette histoire horrible. À quel genre de crime avons-nous affaire, un attentat islamique comme le pense la majorité des gens autour de lui, un crime passionnel, une vengeance. Plusieurs indices sont plutôt déroutants.
Puis on fait la connaissance à chaque chapitre des personnages qui gravitent autour du cadavre. Cyp, le tatoué et sa conjointe Hélène qui essaie de se trouver une place dans le monde de l'écriture, Charlène qui danse avec les arbres en traînant son lourd passé, sans oublier le curé et ses cloches qui carillonnent un peu trop fort et trop souvent au goût de l'homme de théâtre. Tous ces gens finiront bien sûr par être mêlés à l'affaire à différents degrés qui créent un suspense qui se réduit au fur et à mesure de l'avancée de l'enquête avec l'approfondissement de chacun des personnages.
Une enquête qui nous tient en alerte jusqu'à la fin, l'inspecteur Madani se lance dans cette enquête avec tout le professionnalisme dû à son grade et malgré les nuages qui flottent au-dessus de sa tête et dans son cœur.
L'auteur a su garder mon intérêt captif, tout au long avec une plume à la fois fluide, droite et bien pensée. On y croit à son enquête avec empathie, intérêt et parfois quelques sourcils qui se soulèvent.
Résumé :
« Quand je pense qu’il aurait pu m’interpeller et me parler comme on parle à quelqu’un que l’on connaît. Comme si on était des sortes d’amis ? Avec quelle rudesse cette pensée se grave dans ma chair, et avec quel dégoût j’aperçois ma silhouette dans le reflet de la vitre. »
Dans un contexte d’attentats islamistes, la découverte d’un corps décapité inquiète. Mais on est à Genève, et l’alerte n’a pas encore viré au rouge-orange. Ici on préfère se hâter lentement. L’inspecteur principal de l’ESPJ, Max Madani, se retrouve à fouiner dans la campagne franco-suisse, à quelques mètres de la Route Frontière. Il écoute les cloches qui sonnent alentour. Et puis un jour elles ne sonnent plus, il se demande pourquoi.