*LE RIRE DE MAMIE JOLIE* Lola Swann* Auto-éditions* par Lynda Massicotte*

*Merci à Lola Swann pour ce service de presse*

-Le rire de mamie jolie
-Lola Swann
-Auto-éditions
-88 pages
-Roman court, enfance, solitude, deuil, souvenirs

*Amazon FR***Amazon CA*

*Lola Swann, FB*

Le commentaire de Lynda : ♥ Coup de coeur ♥
Une toute petite histoire touchante et surtout très émouvante. L’auteure nous raconte une petite-fille qui nous parle de sa grand-mère.
Après seulement quelques lignes, on se rend compte que sa mamie compte beaucoup pour elle.
Trois ans qu’elle n’a pas vu sa grand-mère, oh bien sûr, elle lui écrit régulièrement, sans jamais avoir de réponse, mais elle sentait que tout était ok.
Et tout à coup, elle se dit qu’elle doit aller la voir, mais à son arrivée, elle n’est plus dans sa maison, et elle apprend qu’elle vit maintenant en résidence.
C’est tout un lot d’émotions et de sentiments qui s’entassent dans la tête de la petite-fille, de la culpabilité, du remords également, mais surtout un trop-plein d’amour pour cette mamie jolie. La relation entre la mamie jolie et la poupée jolie est une vraie merveille.
L’auteure laisse aussi entrevoir l’abandon envers les personnes âgées qui sont mises en résidence, en les coupant de leur monde et de leur univers.
On ne peut faire autrement que de réfléchir à tout cela, en pensant à nos aînés, qui ont eu une place importante dans notre vie, et les souvenirs qui nous restent après qu’ils soient partis.
Tout au long du récit, on comprend que la petite-fille vit un conflit avec les autres membres, on ne sait pas trop, c’est quoi, mais on devine que c’est assez important pour avoir changé le cours des choses.
En bref, un tout petit bijou, très peu de pages, mais une grande histoire, émouvant, bouleversant, qui prend au coeur!

Résumé :
La pensée inavouable est la première qui point. On l’efface d’un geste brusque qui se matérialise dans l’esprit, puis s’efface lui aussi. Et la pensée inavouable se met au-dessus de l’esprit, au-dessus de la tête, alors on ne la voit pas, on ne la sent pas, on ne sait pas vraiment qu’elle est là. Et pourtant on sait. Un peu de son ombre se répand alentour, un peu de lumière s’est étiolée. On le sait au fond parce que plus jamais on ne lève la tête, plus jamais on ne lève les yeux vers cette pensée haut placée.
Et ce sont d’autres pensées plus douces qui se frayent un chemin, des pensées qu’on estime plus rationnelles. Comme le fait que Mamie jolie a peut-être changé de numéro.