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-Sans Nimâmâ
-Mélanie Florence et François Thisdale, illustrateur
-Éditions des Plaines – 2018
-32 pages.
-Album jeunesse à partir de 6 ans
*Je tiens à remercier les éditions des Plaines et Virgolia pour cette lecture de presse*
| ÉDITIONS DES PLAINES: ICI |
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| VIRGOLIA: ICI |
Le commentaire de Martine :
Sans Nimâmâ est absolument touchant. C'est une histoire qui doit être racontée, et le plus tôt il sera présenté aux plus jeunes générations, mieux ce sera, afin qu'ils connaissent l'histoire de ces jeunes Autochtones qui ont disparues, qui ont été violentés, etc. Je pense que la dernière fois qu'un livre d'images m'a fait pleurer, c'était : Je t'aimerais toujours de Robert Munsch.
Bien que Sans Nimâmâ soient un livre difficile et triste à lire, c'est une histoire importante pour les Autochtones canadiennes.
Le vers poétique mélangé avec le va-et-vient entre les voix de Kateri et Aiyana (Nimâmâ) fait que l'écriture prêterait à une sorte de rythme ou de modèle pour la lecture à haute voix. Cependant, l'inclusion de la voix de Nimâmâ est une belle touche qui souligne la signification émotionnelle de la façon dont la mère de Kateri est toujours avec elle.
En outre, l'inclusion de statistiques et de faits sur les femmes disparues et assassinées est essentielle pour répondre à certaines des questions que les enfants auront certainement après avoir lu cette histoire ("Que veux-tu dire que sa mère a disparu ? ", "Où est Nimâmâ ?").
Les illustrations de François Thisdale sont captivantes et tellement jolies. La douceur de ses visages humains, et la profondeur qu'il capte dans les yeux de tous ne sont pas seulement incroyables, il a ajouté à cette histoire la visualisation des émotions et les douleurs, la tristesse et la nostalgie étaient claires dans les yeux de Kateri.
Dans l'ensemble, je recommande définitivement Sans Nimâmâ. Tous les jeunes lecteurs vont adorer ce livre, en particulier dans la tranche d'âge de 6 ans et plus. Les textes captivants et bouleversants de cet album, sont empreints d'une signification culturelle et politique, il plaira aussi aux jeunes lecteurs plus âgés, et aux enfants ayant un intérêt particulier pour l'histoire, ainsi qu'à un lectorat adulte.
Résumé :
Prix TD 2016
Une jeune femme — une Autochtone parmi tant d’autres portées disparues au Canada — veille sur son enfant qui doit grandir sans sa nimâmâ. La mère observe de loin les étapes importantes de la vie de sa fille — sa première journée d’école, sa première soirée dansante, la rencontre de son premier ami de coeur, le jour de son mariage, la naissance de son enfant.
Sans Nimâmâ est une histoire riche d’amour, mais aussi remplie de perte, racontée à tour de rôle par une mère et son enfant, dans un vocabulaire adapté aux jeunes lecteurs.