*LE POIDS DU SANG* Georges Bodereau* Éditions Jets d'Encre* par Nathalie Courchesne*

*Merci aux Éditions  Jets d’Encre pour m'avoir donné l'opportunité de lire ce très bon roman en service de presse*

-Le poids du sang
-Georges Bodereau
-Éditions Jets d’Encre
-262 pages
-Nouvelles, enfants, contes, magie, sorcellerie, destins

*Éditions Jets d'Encre*

*Amazon FR***Amazon CA*

Le commentaire de Nathalie :
Les nouvelles qui nous sont présentées sont séparées en trois catégories : il y a les Enfantines où l’on voit la plupart du temps des enfants dans des scènes où très souvent les émotions se mêlent aux événements parfois tragiques qui passent dans leurs vies, comme un enfant abandonné, une école avec des sentiments, la magie des livres, le savoir des ainés et la violence trop près de nous. Des histoires où parfois, se côtoient le bien et le mal, la peur et la douceur. Puis vient le Merveilleux où les contes se promènent entre la magie, la sorcellerie et pas toujours les fées et les licornes, mais plutôt des Marquis de Carabosse, les cauchemars, un renard qui n’en ai pas vraiment un. Nous sommes quand même loin, mais pas trop des contes de fées. Pour terminer, nous entrons dans les dernières nouvelles de la catégorie : Destins, ou les finales ne sont jamais celles que l’on croit vraiment. Les gens qui nous entourent ne sont pas toujours ceux que l’on croit connaître comme le meilleur ami, la jeune amoureuse, les amants interdits, des situations où la réalité nous dépasse, la jalousie, la peur, la honte, la médisance tout ce qui noircit une vie qui pourtant avait bien commencé.
L’auteur au travers de ces nombreuses nouvelles nous transporte d’un monde à l’autre d’une émotion à une rêverie. D’un doute à la certitude, sans oublier les questions laissées parfois sans réponses. Les ''pourquoi'' et les "je le savais''.
Une plume fluide, assurée qui passe de la douceur aux drames sans fioriture.
On suit les nouvelles d’une page à l’autre, j’ai reconnu l’une d’elles, lu dans un précédent livre, toujours aussi émouvante. On dévore le livre d’une nouvelle à l’autre sans vraiment s’arrêter. L’auteur a su capter notre attention dès la page de couverture et le poids du sang nous attend à la fin de manière percutante. 

Résumé :
Dans ces nouvelles, outre celles déjà éditées par la métropole de Nice à l’usage des
bibliothèques de la ville, on retrouvera certains moments évoqués dans les deux romans publiés précédemment. Mais l’auteur, s’il peut peindre des personnages à la fois naïfs et vrais, bons et honnêtes, va plus loin en décrivant des scènes sociales toujours malheureuses, parfois mesquines, voire ignobles, tant l’homme, dans son orgueil et sa médiocrité, peut, in fine, n’être qu’un composé de choses a priori incompatibles. Il y a les Enfantines dont certains personnages font penser par leur caractère ou leurs attitudes à d’autres personnages des romans dans des situations à la fois différentes et semblables par leur état d’âme dans leurs actions. Il y a le Merveilleux. Qui n’a pas goûté aux contes de fées où les citrouilles sont changées en carrosses et les souris en fringuant chevaux ?
Il y a les Destins. Autant d’êtres vivants autant de destins quelle qu’ait pu être l’existence de chacun. La vie est là, avec ses vicissitudes, ses mœurs éparses, sa morale ordinaire souvent bafouée.