*LA VIE DE MA MÈRE* Nathalie Petrowski* Éditions La Presse, Groupe Fides* par Martine Lévesque*

*Je tiens à remercier les Éditions de La Presse et le Groupe Fides pour ce service de presse*

-La vie de ma mère
-Nathalie Petrowsky
-Éditions La Presse d Groupe Fides
-136 pages
-Récit de vie, biographie

*Éditions La Presse*

*Amazon FR***Amazon CA*

*Groupe Fides*

Le commentaire de Martine : ♥ Coup de coeur ♥
Nathalie Petrowski nous offre un récit de vie très personnel, puisqu'elle nous permet de connaître sa maman Minou Petrowski qui est décédée en 2021. Nathalie avait besoin de parler de cette femme qui n'a jamais été une mère pour elle, les deux femmes ont vécu une relation assez désordonnée et tempétueuse. On a tous déjà entendu parler de relations conflictuelles entre une mère et sa fille, je crois qu'avec les mots qu'utilise Nathalie Petrowski, on comprend très bien les faits et les actes qui lui permettent de dire que sa mère et elle, c'étaient deux personnes qui malgré tous les tourments qui les habitaient, étaient deux femmes unies, pas pour les mêmes raisons.
L'histoire de Minou Petrowski commence en Belgique, née à Anvers, son père est un Ukrainien, diamantaire de métier et sa mère était d'origine russe. La petite fille a été confiée à un couple de Nice qui était des propriétaires d'une clinique privée, Minou fut adoptée par ce couple. La jeune adulte eut la chance de rencontrer André Petrowski à Paris, en 1954. Neuf mois après, Nathalie venait au monde. Puis c'est en 1957 que le couple de Minou et André venaient s'installer au Québec. Ils ont laissé leur fillette aux grands-parents et ce fut à l'âge de cinq ans que l'enfant a pu venir rejoindre ses parents.
L'auteure avoue que pour écrire ce livre, elle a lu et relu la biographie que sa mère Minou avait publié en 2008 “Prends-moi dans tes bras”. C'est en lisant cette biographie que Nathalie se rend compte que sa mère chroniqueuse à ''Femmes d'aujourd'hui", racontait des événements de leur vie complètement différemment de la version de la petite fille que fut Nathalie en ce moment. Deux femmes qui ont occupé les mêmes métiers, qui avaient un fossé dans leurs relations personnelles qui leur a demandé des efforts incommensurables à toutes les deux, j'en suis certaine.
Nathalie Petrowski, m'a fait passer un bon moment de lecture et de découverte, car moi, je connais beaucoup les réalisations de Nathalie Petrowski. Ce que je me souviens de Minou est très dispersé dans ma mémoire, quelques apparitions télévisuelles et quelques écrits. Je dois soulever que j'ai lu son récit et que je suis convaincu que chaque lecteur peut se retrouver dans les mots de l'auteure, puisque nous avons tous des histoires personnelles qui nous habitent qui peuvent ressembler à des moments de celles de Nathalie Petrowski, puisque nous avons tous une mère qui nous a portés pour nous donner la vie. Cette lecture est très captivante, enrichissante et intéressante, il est écrit d'une auteure qui rend ces textes intelligents, compréhensibles et nourrissant une réflexion chez le lecteur. Merci, Nathalie !

Résumé :
Dans ce récit intime poignant de vérité, Nathalie Petrowski retrace l’histoire de sa mère, Minou Petrowski, journaliste et écrivaine, grande amoureuse de la vie et du cinéma, morte en avril 2021. Elle s’ouvre sur la relation riche mais aussi complexe et parfois tourmentée qu’elle entretenait avec cette mère fantasque et farouchement libre. Ce faisant, Nathalie Petrowski revient sur des épisodes marquants – parfois douloureux, parfois heureux – de sa propre vie.
La photo en couverture de ce livre n’a pas été choisie au hasard. « Elle résume assez bien notre relation : Minou est légèrement en retrait, protégée par ses cheveux qui forment presque une armure ou un voile. Moi, je suis un peu plus en avant mais pas complètement dans la lumière. Il n’y a rien de maternel ou de protecteur entre nous deux. C’est plus une affaire d’égalité ou du moins d’indépendance. Nous sommes deux entités indépendantes, mais subtilement soudées. Ma mère, surtout, ne semble exercer aucun pouvoir, aucun contrôle sur moi. Elle me laisse être et aller comme elle a toujours fait et comme elle ferait si elle vivait encore et savait que j’écrivais un livre sur elle et sur nous. »