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-Collier de femmes
-Martine Magnin
-Éditions Encre Rouge
-164 pages
-Roman autobiographique, témoignage, sœurs, inceste
*Merci à Martine Magnin pour m'avoir donné l'opportunité de lire ce très bon roman en service de presse*
Le commentaire de Nathalie : COUP DE COEUR!
Un grand bonheur pour moi de renouer avec la plume de cette auteure qui, à chaque fois, m'amène dans un monde de beauté du cœur et de l'âme. Une fois encore elle a réussi avec Le colier des femmes de Elsa , ses perles de toutes les couleurs et de toutes les formes. Elsa nous raconte les femmes importantes qui sont passées pour certaines, et restées pour d'autres dans sa vie.
Toutes lui ont laissé un souvenir, une épreuve, une marque, une cicatrice, mais toutes lui ont permis d'avancer, d'apprendre, de tomber et de se relever. Certaines on été plus importantes comme rencontre, sa fille, sa petite fille, la conteuse (sa grand-mère), d'autres sont devenues des amies pour la vie et d'aussi loin que du Québec. Bien sûr, il y a eu celles qui ont blessé, les belle-mères, la reine-mère entre autres, mais même elles ont leurs places dans le collier, car elles ont permis à Elsa d'apprendre et d'avancer. Il y a eu les femmes de passages qui ont fait une différence comme la gardienne qui a su comprendre la peur d'un enfant de 5 ans.
Peux importe le lien avec les perles, le temps passé avec elles où la douleur comme la joie qu'elles lui ont apporté, elles sont toutes importantes à leurs façons.
L'auteure m'a une fois de plus envoûtée avec sa plume douce, fluide et vraie.
J'ai pleuré, j'ai ri et parfois souffert avec Elsa. Je l'ai suivi dans ses voyages, dans ses amitiés et ses amours. Dans sa vie de femme, de mère et de grand-mère.
Et un merci tout spécial pour avoir cité une de nos grandes dames du Québec, Madame Alice Parizeau. Ainsi que de m'avoir fait sourire quand vous relatez votre séjour dans notre hiver québécois de l'Abitibi à -40.
Une petite mention pour la page couverture que je trouve magnifique dans sa simplicité.
Résumé :
Lecteur, lectrice, tu t’apprêtes à pénétrer dans l’univers de Martine Magnin… et des femmes.
Martine Magnin raffole des jolies choses, et pour cause, c’est une orfèvre des mots. Dans chacun de ses écrits, elle nous régale en assemblant des pans de sa vie ou des productions de son imagination, qu’elle a fertile. Martine aime les colliers, ces bijoux précieux ou de pacotille, brillants ou cabossés, signes extérieurs de richesse, de mystères, ou tenues d’apparat. Chaque perle, chaque breloque, comme chaque cicatrice, a une histoire. Et à la suite des déesses Parques fabriquant le destin des hommes, Martine tisse et retisse inlassablement ses propres souvenirs pour en faire des bijoux uniques.
Et voilà qu’après s’être attaquée au «Collier de nouilles» des mères, elle est venue glaner çà et là, pour notre plus grand plaisir, de quoi tisser un « Collier de femmes » !